Enseignement
"La tradition n'est pas le culte des cendres, mais la préservation du feu."
Le Wing Chun, c'est une vingtaine de gestes de base, seulement six formes ("Taos", "Katas") et des exercices toujours répétés. Le défi n'est pas d'être capable de réussir une technique à la perfection, mais d'être certain de ne jamais le rater. Le plus important, au delà des gestes, est d'en comprendre les principes.
Durant une première année ou plus longtemps, vous allez apprendre, travailler, répéter et répéter encore des techniques dites "de base" … Les applications ne viendront qu'après avoir acquis ces "outils" à minima. La clé est la recherche technique et le relâchement.
Mais avant tout, la première chose qu'il vous faudra apprendre, c'est à devenir un bon partenaire !
Le Wing Chun : un apprentissage basé sur le feeling
“Rien ne sert de tirer sur un brin d'herbe pour le faire pousser.”
L'enseignement de notre Wing Chun est traditionnel : il faut être patient. Nous cherchons à le comprendre et à le faire vivre tel qu'il nous est transmis.
Si une technique ne fonctionne pas "aujourd'hui", ce n'est pas parce qu'elle est dépassée mais plus probablement parce que la personne qui essaye sans succès n'a pas encore atteint la compétence suffisante pour la faire "fonctionner". Nous assumons notre choix d'éviter d'emprunter des raccourcis et de faire au mieux "les choses dans l'ordre" ...
"Les voies martiales sont fondées sur des valeurs qui sont en décalage
total avec ce que véhicule la société contemporaine dans les pays
d'Europe de l'Ouest et d'Amérique du Nord. Le goût de l'effort, le
travail dans le temps long, l'importance du rituel, l'acceptation de la
hiérarchie, tous ces éléments qui sont constitutifs des voies martiales
sont rejetés ou considérés obsolètes par une grande partie de la
population." Léo Tamaki
A propos de "moi" (Philippe), instructeur en formation ... Les arts martiaux et la culture asiatique : "tombé dans la marmite quand j'étais petit".
- Élève de Thierry Cuvillier depuis 2020.
- Titulaire d'une ceinture noire 2e Duan Wushu FFKDA et d'un DAF (nécessaires pour enseigner dans un contexte fédéral bien français, ceci n'ayant que peu de sens vu depuis la Chine).
- Je pratique régulièrement le Ziran Qi Gong et le Yin Yoga afin de mieux comprendre les aspects "internes" sous-jacents à la pratique du Wing Chun. Dans cette même optique, je m'initie à une forme japonaise de Qi Gong martial ou Bujutsu Tanren.
Élève pour toujours, chercheur dans l’âme, instructeur en formation, le destin m'a confié la responsabilité d'une petite école d'arts martiaux que j'ai baptisée "Lao Long".
Comme instructeur, je puise mes ressources dans mon parcours professionnel : je suis "hors du dojo" un acteur passionné de la formation professionnelle pour adultes depuis 25 ans et je continue à développer des projets de formation en France et à l'international. Je suis également formé au coaching pour lequel je suis certifié depuis plus de dix ans. Toutes ces années ont forgé des convictions fortes (et parfois à contre courant des idéologies "pédago") sur la pertinence des modèles de transmission des écoles traditionnelles d'arts martiaux et sur les vertus du travail.
Style interne ou externe ? Au cours de mes années de pratique, je n'ai jamais séparé les concepts d'art "interne" (neijia) et "externe" (waijia) et quand un élève me demande "s'il y a de l'interne" dans le Wing Chun, la meilleure réponse que j'ai pu trouver à ce jour est "peux-tu me montrer s'il y a de l'oxygène dans l'air que tu respires?"